FÉDÉRATION CGT DE LA SANTÉ ET DE L’ACTION SOCIALE

 

 ENCORE UNE CONFÉRENCE SALARIALE POUR RIEN !

 

 

 Les salarié-e-s du secteur privé non lucratif de la Santé, de l’Action Sociale, du médico-social et de l’aide à domicile ont subi une perte de 25 % de leur pouvoir d’achat sur les dix dernières années.

Gel des salaires, refus d’agrément par le ministère de l’augmentation de la valeur du point, agréments de textes qui bafouent la loyauté du dialogue social, refus de réelles négociations de la part des organisations syndicales employeur, tout est mis en oeuvre pour que les salaires et l’emploi servent de variable d’ajustement aux politiques d’austérité.

Cela sacrifie la qualité des soins des patients, les prises en charge et les conditions de travail des salarié-es et s’inscrit dans un véritable recul de notre système de protection sociale.

Les associations non lucratives, en intégrant les contraintes économiques des financeurs, en supprimant des postes, en restructurant, en rationalisant le travail, participent de fait au démantèlement de notre système de protection sociale.

Pour 2014, l’Objectif National des Dépenses de l’Assurance Maladie (ONDAM) prévoit encore 2,4 milliards d’euros d’économies. Dans les collectivités territoriales, des décisions identiques sont en oeuvre, avec en ligne de mire les financements de nos établissements et services.

Le ministère n’a fait que décliner ses objectifs d’austérité dans les différents secteurs : ce sera donc « Rien pour les salaires !»

Les salarié-es ne supportent plus ces politiques d’économie ! Lors de la conférence salariale, La CGT a mis le gouvernement, les financeurs, les collectivités territoriales et les employeurs devant leurs responsabilités ; il n’est plus tenable de confier des missions d’accompagnement, de soutien et de soins aux populations fragilisées en traitant et en fragilisant ainsi les professionnels chargés de les accomplir au quotidien.

La CGT exige

- d’en finir avec l’encadrement financier de nos secteurs,

- de cesser de satisfaire à toutes les exigences patronales et aux diktats de la Commission Européenne,

- l’ouverture de véritables négociations salariales dans le secteur public comme dans le secteur privé non lucratif et lucratif.

 

 

La CGT appelle tous les salarié-es à préparer dès maintenant les conditions du rapport de force pour obtenir satisfaction en se mobilisant le 6 février 2014.